“Elle parle tech”, la newsletter bi-mensuelle sur l’impact des nouvelles technologies sur notre vie.
Ce n’est pas une résolution de fin de l’an, mais tout simplement une résolution à adopter en urgence : cet été, arrêtons de doomscroller ! Le doomscrolling c’est naviguer sans finalité à travers les médias et les réseaux sociaux dans une recherche désespérée de clarté sur des sujets anxiogènes (l’année 2020 en a été riche sur ce plan). Selon The Wire, le doomscrolling a des effets nocifs à ne pas négliger sur notre santé mentale. Pendant des années, les gens ont remis en question les avantages de plateformes comme Twitter et Facebook, et bien que certaines études aient montré que les médias sociaux, lorsqu'ils sont utilisés de manière responsable, peuvent avoir des effets positifs sur la santé mentale, ils peuvent également conduire à l'anxiété et à la dépression. Y-a-t-il une solution pour éviter ces dégâts ? Plutôt utiliser les réseaux sociaux comme outil d’engagement actif et de connexion authentique avec nos communautés au lieu de pratiquer la consommation passive d’information.
Click ou claque
👉🏼 Si on va chercher de l’aide auprès de l’IA, on a besoin d’un nouveau type d’éthique - L’éthique d’urgence permettra d’anticiper les problèmes avant qu'ils ne surviennent et trouver de meilleures façons d'intégrer la sécurité et la fiabilité dans les systèmes d'IA. Au cœur de cette perspective se trouve l'idée que l'éthique doit devenir une partie intégrante de la façon dont l'IA est conçue et utilisée, plutôt qu'une réflexion après coup.
👉🏼 Maggie Nelson, art director et anthropologue, a réalisé une carte du paysage web actuel, du dark web aux “jardins digitaux”
👉🏼 35 jeunes innovateurs qui ont inventé de nouveaux moyens d'utiliser la technologie pour trouver des solutions aux problèmes les plus pressants de la planète.
👉🏼 Connaissez-vous le programme de « bien être numérique » de Google pour limiter la dépendance aux smartphones ? L’initiative Digital Wellbeing compte des outils comme Post Box pour gérer les notifications qui s’avèrent souvent intrusives, Desert Island qui limite notre utilisation à un nombre réduit d’applications (celles qu’on souhaiterait emporter sur une ile déserte) ou Unclock Clock qui comptabilise le nombre de dé/verrouillages de l’écran.
👉🏼 Einable, la start-up qui utilise l'IA pour donner aux employés un «score de productivité». Einable a reçu quatre fois plus de demandes de déploiement de ses services depuis la pandémie. Le télé-travail normalise-t-il ce type de pratique ?
La Tech-bibliothèque
“The Code : Silicon Valley and the Remaking of America” (2019, Penguin Press) de Margaret O’Mara
Je viens de commencer cet ouvrage fascinant dédié à la Silicon Valley qui imprime le rythme du fonctionnement de toutes les autres industries, modifie la façon dont les humains communiquent, apprennent et se mobilisent, bouleverse les structures de pouvoir en s’invitant dans la prise de décision politique et électorale. Le livre c'est aussi “l'histoire de sept décennies de fractures politiques et d'actions collectives, d'opportunités extraordinaires et de préjugés suffocants, d'usines fermées et des marchés boursiers en pleine expansion, des halls de marbre de Washington et des canyons en béton de Wall Street. Car ceux-ci étaient parmi les nombreuses choses qui ont rendu la Silicon Valley possible, et qui ont été refaites par la Silicon Valley en retour.”
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